Des animaux doués d'empathie

C'est une scène de la vie ordinaire. Une aveugle, désorientée, cherche son chemin. Une voyante vient à son secours, la guidant de la voix. L'infirme la remercie par de bruyantes effusions. Scène ordinaire, à cela près qu'elle se passe en Thaïlande, dans un parc naturel, et que les deux protagonistes sont des éléphantes. Cet exemple est l'un de ceux dont fourmille le nouveau livre de l'éthologue Frans de Waal, spécialiste des primates et professeur de psychologie à Atlanta (Géorgie). Intitulée L'Age de l'empathie, cette passionnante leçon de choses, bousculant les frontières entre l'homme et l'animal, est aussi un plaidoyer pour le "vivre-ensemble" à l'usage de nos sociétés.
"La cupidité a vécu, l'empathie est de mise, proclame l'auteur. Il nous faut entièrement réviser nos hypothèses sur la nature humaine." A ceux, économistes ou responsables politiques, qui la croient régie par la seule lutte pour la survie - et, selon l'interprétation dévoyée que le darwinisme social a donnée de la théorie de l'évolution, par la sélection des individus les plus performants -, il oppose un autre principe, tout aussi actif que la compétition : l'empathie. C'est-à-dire la sensibilité aux émotions de l'autre. Une faculté compassionnelle qui, loin d'être l'apanage de l'homme, est partagée par de nombreux mammifères, à commencer par les primates, les éléphants et les dauphins. Et qui, de surcroît, est vieille comme le monde.
Dans ses formes les plus rudimentaires, ou les plus archaïques, elle se manifeste par l'imitation, ou la synchronisation des comportements : de même que nous applaudissons sur le même tempo que nos voisins à la fin d'un concert, que deux promeneurs accordent la longueur de leurs pas, ou que des vieux époux finissent par se ressembler, un attelage de chiens de traîneau se meut comme un corps unique, un chimpanzé baille à la vue d'un congénère se décrochant la mâchoire, et rit quand l'autre s'esclaffe. Mieux, cette contagion franchit la barrière des espèces : ainsi un singe rhésus bébé reproduit-il les mouvements de la bouche d'un expérimentateur humain.
Mais l'empathie a des expressions plus élaborées. Dans le parc national de Thaï, en Côte d'Ivoire, des chimpanzés ont été observés léchant le sang de compagnons attaqués par des léopards, et ralentissant l'allure pour permettre aux blessés de suivre le groupe. Dans la même communauté ont été décrits plusieurs cas d'adoption d'orphelins par des adultes femelles, mais aussi par des mâles. Une sollicitude qui peut sembler naturelle pour des animaux sociaux, qui trouvent un intérêt collectif à coopérer.
Comment l'expliquer, toutefois, lorsque l'individu n'a rien à gagner à un comportement empathique, qui devient alors proprement altruiste ? Une expérience a montré que des singes rhésus refusaient, plusieurs jours durant, de tirer sur une chaîne libérant de la nourriture si cette action envoyait une décharge électrique à un compagnon dont ils voyaient les convulsions. Préférant ainsi endurer la faim qu'assister à la souffrance d'un semblable.
Autoprotection contre un spectacle dérangeant ? Mais pourquoi, alors, un singe capucin de laboratoire ayant le choix entre deux jetons de couleurs différentes, dont l'un lui vaut un morceau de pomme tandis que l'autre garantit également cette récompense à un partenaire, opte-t-il pour le jeton assurant une gratification commune ? Mieux, pourquoi un chimpanzé ouvre-t-il une porte dont il sait qu'elle donnera accès à de la nourriture à un congénère, mais pas à lui-même ?
Pour Frans de Wall, la réponse tient en un mot : l'empathie, précisément, ou le souci du bien-être d'autrui. Même lorsque cet autre n'appartient pas à la même espèce que soi. On a vu, dans un zoo, une tigresse du Bengale nourrir des porcelets. Un bonobo hisser un oiseau inanimé au sommet d'un arbre pour tenter de le faire voler. Ou un chimpanzé remettre à l'eau un caneton malmené par de jeunes singes.
Dans ses formes les plus simples, la "sympathie" animale - terme employé par Darwin lui-même - ne mobilise nullement des capacités cognitives complexes, réputées propres à l'homme. Elle met en jeu, décrit l'éthologue, de purs mécanismes émotionnels. Des souris se montrent ainsi plus sensibles à la douleur quand elles ont vu souffrir d'autres souris dont elles sont familières. En revanche, des processus cognitifs entrent en jeu pour des modes de compassion plus complexes, nécessitant de se mettre à la place de l'autre. Comme lorsqu'un chimpanzé délaisse ses occupations pour venir réconforter un congénère molesté lors d'une rixe.
La compassion prendrait ses racines dans un processus évolutif lointain, à une période bien antérieure à l'espèce humaine, avec l'apparition des soins parentaux. "Pendant 200 millions d'années d'évolution des mammifères, les femelles sensibles à leur progéniture se reproduisirent davantage que les femelles froides et distantes. Il s'est sûrement exercé une incroyable pression de sélection sur cette sensibilité", suppose le chercheur. Voilà pourquoi les mammifères, dont les petits, allaités, réclament plus d'attention que ceux d'autres animaux, seraient les plus doués d'empathie. Et les femelles davantage que les mâles. Un trait que partageaient peut-être les derniers grands reptiles. Ce qui expliquerait pourquoi certains oiseaux - probables descendants des dinosaures - semblent eux aussi faire preuve de commisération. Le rythme cardiaque d'une oie femelle s'accélère ainsi, battant la chamade, quand son mâle est pris à partie par un autre palmipède.
L'éthologue ne verse pas pour autant dans l'angélisme. Comme pour les autres animaux, "il existe chez l'homme un penchant naturel à la compétition et à l'agressivité". Mais sa propension à la compassion est "tout aussi naturelle". Reste que l'empathie n'est pas toujours vertueuse. C'est aussi sur la capacité à ressentir les émotions d'autrui que se fondent la cruauté et la torture.
"L'Age de l'empathie, leçons de la nature pour une société solidaire", éditions Les liens qui libèrent, 2010, 392 p., 22,50 euros.Pierre Le Hir
Article paru dans l'édition du Monde du 27.02.10


Un jeune tigre élevé avec des cochons dans un zoo chinois à Guangzhou en mars 2007.

J'ai toujours pensé cela intuitivement, c'est bien que les expériences le prouvent. Merci Michèle.

Voilà qui fait réfléchir Mais difficile pour moi d'imaginer qu'un jour, ce ne soit plus la loi du plus fort, ou encore l'instinct de survie, qui dictent nos comportements.
"La cupidité a vécu, l'empathie est de mise, proclame l'auteur. Il nous faut entièrement réviser nos hypothèses sur la nature humaine."
Voilà qui fait rêver En tout cas, j'aimerais y croire, mais est-ce que ce qui est interprété comme de l'empathie chez les animaux par l'auteur l'est vraiment ? J'aurais plutôt tendance à y voir une interprétation subjective des comportements observés. J'aurais plutôt pensé que les animaux venaient instinctivement en aide à un congénère soit par intérêt collectif (survie du groupe), soit pour évacuer leur stress,... mais j'ai du mal à croire qu'il y ait de la place pour l'altruïsme chez l'animal...et chez l'homme...
Intitulée L'Age de l'empathie, cette passionnante leçon de choses, bousculant les frontières entre l'homme et l'animal, est aussi un plaidoyer pour le "vivre-ensemble" à l'usage de nos sociétés.
...comme il serait bon que cette théorie fasse école, nos sociétés auraient bien besoin d'une autre vision des relations sociales et des échanges économiques, mais là, je deviens utopiste
En tout cas, merci pour cet article passionnant qui donne envie de se plonger dans le livre en question

Quand Némo c'était gravement blessé aux yeux, et Erna beaucoup plus légèrement, ils sont rentrés ensemble à la maison avec Némo aveugle. Ils ne se sont pas quittés.
Je ne sais pas sur quel compte il faut le mettre mais je pense qu'on n'est pas prêt de tout savoir sur le comportement des mammifères y compris l'homme que ce soit sur des études éthologiques ou scientifiques.
J'ai lu cette semaine un article prouvant que les traumatismes subits par les "petits" y compris in utero transformaient l'ADN dans des parties que l'on sait être impliquées dans les apprentissages.. Ce que l'on savait par observation (et pas forcémént accepté par tous) a maintenant une preuve scientifique. et cette étude a été faite... sur des souris !!!

Oui, Marie-Pierre, ils sont rentrés ensemble parce qu'ils se connaissaient, sans doute pour se sécuriser aussi mais pas par empathie telle que je la conçois. L'empathie est la capacité de pouvoir se mettre à la place de l'autre et de comprendre ce qu'il ressent. Aucun animal ne fait ça. Certains comportements décrit dans l'article de Michèle ont d'autres explications.

Je ne comprends pas, d'ailleurs, pourquoi les humains et les scientifiques en particulier, veulent absolument attribuer des sentiments humains aux animaux. Laissons les animaux être ce qu'ils sont, des êtres merveilleux dans leur spécificité, et vive la différence entre eux et nous!!

Tout à fait d'accord avec toi Mimi sur le fait qu'il ne faille pas attribuer des sentiments humains aux animaux
Par contre, je ne pense pas que ce soit le sens de cet article, pour moi, les scientifiques essaient de trouver par l'observation des animaux des explications, des justifications à nos comportements, aux relations sociales que nous établissons, aux modèles de société que nous avons établis.
Donc c'est plutôt l'inverse, nous donnons des explications "animales" à nos comportements humains.
Ce que j'ai compris, c'est que l'auteur du livre voudrait, par l'observation de comportements qu'il nomme "empathie", nous diriger vers un autre modèle de société que celui qui a été induit par les thèses de Darwin. En plus, je pense qu'il est difficile de laisser aux animaux leur spécificité si nous admettons la thèse que nous sommes nous-même une "branche" particulière du monde animal...à moins d'avoir d'autres croyances, bien sûr.

https://www.youtube.com/watch?v=9Y9BmOBhTy8
Voici une video qui illustre parfaitement ,ce sujet ,je suis toujours tres emue en la regardant

Belle illustration, en effet
On ne peut que fondre devant ces leçons de vie que nous ne sommes souvent pas capable d'appliquer à nous-mêmes
Mais les animaux sont guidés par l'instinct tandis que chez nous, il y a tant d'autres facteurs qui interfèrent et guident nos comportements

@ Catherine: Très émouvant, en effet.

@ Nathalie: J'ai relu l'article et je l'ai mal interprété effectivement.
Je pense tout a fait que nous somme des animaux évolué et j'ai toujous suivi Darwin dans les grandes lignes.
Pour moi les animaux fonctionnent principalement par instinct et non par "réflection". Nous aussi, nous fonctionnons avec les mêmes instincts mais il y a l'intelligence "supérieur" en plus ce qui rend l'humain capable du meilleur comme du pire. L'animal n'est pas cruel, ni égoiste, ni cupide.
L'auteur voudrait que la société soit plus empathique et généreuse. Qui ne voudrait pas cela? mais je crains que ce soit euthopique et je me demand parfois si l'humain n'est pas programmé à cause de son intelligence à être justement ce qu'il est .
Mais j'ai quand même un problème avec cette empathie qu'il prétend viendrait des animaux. Pour moi, dans le vrai sens du terme et malgré la vidéo, elle est trop "intellectuelle" pour venir de ce règne animal et est peut-être justement le bon côté de notre "humanité" lorsqu"elle est présente.

Mimi a écrit:

Mais j'ai quand même un problème avec cette empathie qu'il prétend viendrait des animaux. Pour moi, dans le vrai sens du terme et malgré la vidéo, elle est trop "intellectuelle" pour venir de ce règne animal et est peut-être justement le bon côté de notre "humanité" lorsqu"elle est présente.

Merci Mimi de rappeler que notre "humanité" a aussi ses bons côtés...

Bonjour Michèle et merci pour cet article.
J'aime à penser que les animaux ont de l'empathie, ils ressentent la douleur des autres et ils aiment... cette vidéo est très parlante. Les humains ont "évolué" mais pour les sentiments, je pense qu'ils l'ont fait à reculons tandis que les animaux ont évolué vers des sentiments dits "humains".
Je sais que ce que je dis n'est pas "scientifique" mais...

@Patricia : ce n'est peut-être pas scientifique ce que tu dis, mais cela reflète bien ce que nous vivons.
Pour moi, cela signifie que nous recherchons chez les animaux des relations, des qualités, des émotions, une empathie, en fait une humanité que nous avons parfois du mal à trouver "chez nous"

Oui, c'est vrai et la citation "plus je cotoie les hommes, plus j'aime les animaux" est devenue pour moi une réalité...

Patricia a écrit:

Oui, c'est vrai et la citation "plus je cotoie les hommes, plus j'aime les animaux" est devenue pour moi une réalité...

Et c'est là qu'on en revient à l'article du journal : essayons de transposer chez l'homme comme modèle les "comportements positifs" que nous aimons observer chez les animaux, à savoir par exemple ce que l'auteur nomme "empathie". Pour cela, il ne faut pas désespérer de l'humanité.
...vaste programme

Bonjour à tous, me revoilà très bel article Michèle.
Patricia : ta citation je la donne souvent .
Catherine : très émouvant la vidéo

Puisque nous sommes sur le thème de l'empathie et des expériences d'observation sur les animaux, je trouve ce sujet très à propos même s'il n'est cette fois plus question d'animaux.

Voici une émission qui est passée sur la TV Belge vendredi (quelqu'un l'a vue ?) et qui sera diffusée sur France 2 le mercredi 17 mars. De quoi méditer, une fois de plus, sur nos comportements et ce qui les motive.


Le Jeu de la mort, ou le pouvoir hallucinant de la télé



26/02/2010 09:55
Maintenant on en est sûr: la télé peut organiser demain la mise à mort d'un individu au nom du divertissement. On peut désormais mesurer le pouvoir du petit écran, grâce à ce documentaire terrifiant, qui montre que l'Homme n'a rien appris de l'Histoire.
LeJeu de la mort, c'est une étude mise en place par le journaliste Christophe Nick, épaulé par une armada d'experts en psychologie sociale. Un dispositif calqué sur la fameuse expérience de Milgram (1960-1963), qui examinait l'obéissance à l'autorité à travers un très controversé cadre d'expérimentation où un "enseignant", le cobaye, devait administrer des chocs électriques d'intensité croissante à un "élève", un comédien, en cas de mauvaise réponse. La gueule de bois qui suivit l'étude fut rude: la plupart des participants, soumis à une autorité qu'ils estimaient légitime, s'étaient transformés en bourreaux.
LeJeu de la mort, ce n'est rien d'autre. Sauf que l'autorité n'est ici plus la blouse blanche du scientifique, mais la télévision elle-même, incarnée par un plateau de jeu animé par la jeune et glamour Tania Young.

Pulsions
Concrètement, 80 personnes sont recrutées pour participer, leur a-t-on dit, à un pilote d'émission télé, La zone extrême. Pas d'argent à la clé, pas même la gloriole: l'enregistrement n'étant pas destiné à être diffusé. Ces candidats sont assis derrière une console. A chaque bouton de la machine correspond, pensent-ils, un voltage. Face à eux, dans une cabine fermée, un homme (un comédien) sanglé sur une chaise, relié à des (fausses) électrodes. Il doit retenir des associations de mots. A chaque erreur, l'enseignant est obligé de lui infliger un choc électrique. Quand il hésite, l'animatrice le re-cadre: "Poursuivez!", "Ne vous laissez pas impressionner!", "Ce sont les règles"...
On ne déflorera pas ici les ultimes résultats de l'expérience,- qui donneront par ailleurs lieu à un bouquin, mais on avancera tout de même qu'ils sont absolument hallucinants. "La télé abuse considérablement de son pouvoi", commente Christophe Nick. "En particulier à partir du moment où elle s'est intéressée à l'intimité des gens, dès la fin des années 70 et le début des années 80, époque de l'explosion des psy-shows. Cette percée de l'intime, très vite, est devenue indécente. Puis humiliante. Nous sommes entrés dans un monde moins émotionnel que pulsionnel, ce qui est unique à l'échelle de l'Histoire."

Intéressant à noter: parmi le peu de désobéissants mis en lumière par le Jeu de la mort, il y avait plusieurs représentants d'une minorité, "mais ces observations sont trop fragmentées pour en tirer des chiffres et des conclusions". "Espérons que le documentaire permette de voir autrement les émissions trashs, qu'on arrête de se dire "Ces gens sont des cons!"", poursuit le journaliste.
Proposé dans le cadre de l'émission de décryptage des médias de la RTBF InterMédias, ce film, qui sortira en salle là où la télé n'est pas prête à l'autocritique, sera suivi d'un débat confrontant acteurs et observateurs du petit écran. Histoire de décortiquer cette expérimentation assez traumatisante, puissant plaidoyer pour la désobéissance.
Le jeu de la mort, 20:00, La Deux, un film de Christophe Nick.

Myriam Leroy
source http://levif.rnews.be/actualite/culture/72-61-47083/le-jeu-de-la-mort--ou-le-pouvoir-hallucinant-de-la-tele.html

@ Nathalie, As-tu vu le film "I comme Icare" dans le quel il filmait , au nom d'une expérience scintifique, un passage proche de ce que tu décris, c'était déprimant (par ailleurs le film était excellent) ?
Quant à la télé, elle ne se valorise vraiment pas avec ce genre d'émissions.

Cela me fait froid dans le dos , effectivement c'est une expérience très traumatisante et pour les acteurs et pour les auteurs
Désobéissons

j'ai mois même pu constaté que certains animaux sont doués d'empathie récemment lorsque ma chienne ANAIS à perdu ses BB et que mon mâle Pepper à réclamé à aller prêt d'elle dans la chambre afin de la réconforter .
J'avais même mis une photo . ça m'avait surprise ce comportement .
Cela à durer quelques jours et puis quand Anais à commencer à aller mieux il à cesser de rester prêt d'elle, d'ailleurs aujourd'hui c'est "chacun de son côté" le cours de la vie normale à repris !

@Françoise : oui, oui, j'ai vu ce film

Vanessa a écrit:

j'ai mois même pu constaté que certains animaux sont doués d'empathie récemment lorsque ma chienne ANAIS à perdu ses BB et que mon mâle Pepper à réclamé à aller prêt d'elle dans la chambre afin de la réconforter .
J'avais même mis une photo . ça m'avait surprise ce comportement .
Cela à durer quelques jours et puis quand Anais à commencer à aller mieux il à cesser de rester prêt d'elle, d'ailleurs aujourd'hui c'est "chacun de son côté" le cours de la vie normale à repris !

Le tout est de savoir si on peut nommer cela de l'empathie dans le cas des animaux, comme le disait Mimi, ou s'il s'agit juste d'une réaction instinctive. Ton mâle ressentait peut-être un stress communicatif chez Anaïs et il se réconfortait lui-même en se couchant près d'elle puisque ça apaisait Anaïs...enfin, c'est ma version, elle vaut ce qu'elle vaut ...et je ne suis pas scientifique

michèle a écrit:

Cela me fait froid dans le dos , effectivement c'est une expérience très traumatisante et pour les acteurs et pour les auteurs
Désobéissons

Facile de désobéir quand on est observateur, difficile de savoir ce que nous ferions vraiment dans une situation de stress et en étant fortement conditionné... ...j'espère juste que je serais assez forte pour désobéir

le stress non je ne crois pas que c'est cela qui à amener pepper à se comporter ainsi, c'est un mâle (comme bcp de cavalier ) très zen, et c'est pas le genre de chien à stresser parce qu'un autre chien est en état d'angoisse .
Puis c'est un mâle vraiment exceptionnel très attentionné, doux envers ses femelles ET ses chiots ! ils s'occupent des BB comme une maman c'est assez surprenant, il les lavent, jouent avec eux dès leur 15js(période ou je l'autorise à enfin aller avec les BB ).

Peut-être un stress imperceptible pour nous
En tout cas, c'est super d'avoir un mâle aussi "prévenant" et "sensible", que des qualités

Concernant cette émission de vendredi que je n'ai pas vu, il est quand même curieux que le candidat ai pû penser que c'était "pour de vrai" sans attirer les foudres de guerre du publique ou de la personne qui reçoit les décharges sans parler de la famille de celui-ci et des attaques en justice. Mais ça démontre bien le côté "suiveur" de beaucoup de personnes
dans certaines circonstances. Les atrocitées de guerre en font parties.
Dans le "Télémoustique" de la semaine dernière il y a un article sur cette émission dans lequel est écrit ceci au sujet des emissions de téléréalité: "Mais à force de flirter avec la mort, on la rencontre. En août dernier, un candidat de la version pakistanaise de "Koh-Lanta" se noyait dans un lac alors qu'il portait un sac de 7 kilos sur le dos. Trois mois plus tard, un Bulgare de 53 ans trouvait la mort dans un jeu tout aussi éprouvant. Devant les caméras même si les séquences n'ont pas été difusées."

Ou allons nous!! Tout ça pour attirer des spectateurs en manque de sensations fortes et peut-être aussi les candidats sont-ils attirés par une rémunération confortable. Mais ça en dit long sur la société d'aujourdh'ui à travers le monde.