LE MONDE DU BORDER TERRIER
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 Les causes de mortalité néonatale

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Brigitte
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MessageSujet: Les causes de mortalité néonatale   Les causes de mortalité néonatale Icon_minitimeMar 23 Juin 2009 - 12:19

Article paru dans la revue de l'UMES "Unité de médecine de l'Elevage et du Sport" de l'école vétérainaire de Maison Alfort

Affections néo-natales

Les chiots naissent aveugles et sourds mais leur immaturité ne se limite pas aux organes des sens puisqu'elle concerne aussi la régulation thermique, l'immunité, l'hydratation et le métabolisme, à quoi s'ajoute une absence de réserves hépatiques et graisseuses.

Tous ces handicaps les prédisposent à de nombreuses affections d'origines aussi diverses que les traumatismes, les infections, la déshydratation, l'hypoglycémie ou le refroidissement.

FACTEURS DE RISQUE D'ORIGINE MATERNELLE

Age de la mère
La mortalité et la morbidité néo-natales augmentent avec le rang de portée des lices.
Ce phénomène est probablement lié à la fréquence des séquelles d'anoxie (manque d'oxygène conduisant à une mauvaise irrigation cérébrale) consécutive aux inerties utérines primaires si souvent rencontrées chez les reproductrices âgées

Consanguinité
L'augmentation de l'incidence des malformations (fente palatine, mégaoesophage, malformations cardiaques) au sein d'un effectif doit faire rechercher parmi les ascendants un excès de consanguinité.

En effet, la plupart de ces tares étant génétiquement récessives, leur émergence nécessite l'expression simultanée de deux gènes porteurs de la maladie, l'un provenant de la mère et l'autre du père.

Une consanguinité excessive (souvent au-delà de quatre générations) augmente ainsi les risques de révélation des tares récessives. Parallèlement, on assiste généralement à une diminution de la prolificité.

Alimentation de la mère
L'alimentation de la mère en gestation est abordée dans le chapitre sur la nutrition. Signalons seulement qu'une suralimentation au cours de cette période favorise le dépôt de graisse dans la filière pelvienne augmentant ainsi les risques de dystocies (mise bas anormale).

Ces risques sont accrus par un épisode de constipation qui interviendrait en fin de gestation. En effet, le rectum étant anatomiquement situé au-dessus du vagin chez la chienne, un état de réplétion réduit d'autant la place disponible pour le passage des chiots. C'est pourquoi il est conseillé de vérifier la vacuité du rectum le jour qui précède la mise bas et de donner à la lice un laxatif par voie orale ou rectale en cas de constipation.


Dystocie
La dystocie est un facteur favorisant de modalité néonatale, ce dont on pouvait se douter, mais aussi qu'il est préférable de ne plus faire reproduire les lices ayant présenté une dystocie, à moins que celle-ci admette une cause exceptionnelle évidente (obésité transitoire, immaturité de la filière pelvienne, etc.).

Médicaments administrés au cours de la gestation
La période la plus sensible à l'action tératogène (entraînant des malformations) de certains médicaments est naturellement la phase d'embryogenèse qui correspond à la différenciation des tissus (17 à 21 jours). Cependant, le foetus peut aussi être exposé plus tard aux risques de malformation de certains organes à différenciation tardive comme le palais, le cervelet ou encore l'appareil urinaire.

La liste des produits tératogènes, de leurs doses et de leur période de susceptibilité maximale est maintenant bien connue des vétérinaires dans la plupart des espèces.

La plus simple des précautions consiste, quand cela est possible, à différer tout traitement médicamenteux, anesthésique, hormonal, antiparasitaire externe ou même vaccinal durant la période de gestation chez la chienne à moins que l'état de cette dernière ne l'exige et que le vétérinaire maîtrise totalement l'innocuité du traitement.
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MessageSujet: Causes de mortalité néonatale (suite)   Les causes de mortalité néonatale Icon_minitimeMar 23 Juin 2009 - 12:20

Suite

Troubles de la lactation
Si la gestation et la mise bas représentent le cap le plus difficile à franchir pour les races de petite taille, c'est en revanche la lactation qui risque d'affaiblir les lices de grande taille et, par voie de conséquence, nuire à la croissance rapide de la portée.

Dans l'espèce canine, les mammites sont souvent dues à un traumatisme lié aux griffes des chiots ou à une infection ascendante transmise par léchage, par la litière ou faisant suite à une infection cutanée (pyodermite).

Outre la présence de germes pathogènes dans le lait, responsables du "syndrome du lait toxique" (le plus souvent colibacille, streptocoque hémolytique ou staphylocoque), ces mammites s'accompagnent fréquemment de dilution du lait altérant l'apport nutritionnel d'autant plus gravement que cette affection survient généralement au pic de lactation.

La prévention, théoriquement simple, consiste à identifier le germe incriminé pour pouvoir en tarir la source. Si l'hygiène de la maternité est le plus souvent facile à maîtriser, il n'en va pas de même lors de staphylococcie cutanée chez la mère qui nécessite souvent une antibiothérapie au long cours.

L'observation et la palpation minutieuse des mamelons permettent parfois de déceler des malformations des tétons favorisant les infections ascendantes. Ces prédispositions anatomiques peuvent parfois justifier un retrait de la mère de la reproduction, l'allaitement artificiel des chiots ou l'adoption par une mère nourricière.

Bien que l'aptitude laitière soit un caractère jugé comme "assez héritable", l'hypogalactie (manque de lait), l'agalactie (absence de lait) ou le retard de montée laiteuse sont généralement difficiles à prévoir et donc à prévenir, notamment chez les primipares. Elles s'accompagnent fréquemment de troubles du comportement maternel eux-mêmes souvent liés à une mauvaise socialisation ou à un inconfort.

L'immunisation passive des chiots par les anticorps (immunoglobulines-G) étant quasi exclusivement permise par l'ingestion précoce de colostrum, certains éleveurs conservent par précaution soit du colostrum congelé provenant d'une chienne donneuse, soit du sérum de la mère qu'ils font ingérer aux chiots pour pallier l'absence de colostrum.

Les jours suivants, le lait maternel assure, par son apport en immunoglobulines A, la protection de l'épithélium intestinal et limite ainsi naturellement l'incidence des diarrhées infectieuses.

La stimulation de la montée laiteuse peut être obtenue par différents moyens thérapeutiques :
- Le massage des mamelles ou l'injection d'ocytocine qui ne font que stimuler l'éjection du lait sans réelle action sur sa sécrétion (indiqués uniquement dans les phénomènes de "rétention lactée"),
- La phytothérapie (galega, malt, fenouil, cumin,) souvent utilisée empiriquement en l'absence d'activité spécifique actuellement démontrée !...
- Certains anti-vomitifs pour leur effet stimulant sur la sécrétion de prolactine.

Signalons également qu'à l'inverse, les hyperproductions lactées peuvent conduire à une surconsommation et une saturation des capacités lactasiques des chiots et, par voie de conséquence, aboutir à des diarrhées osmotiques. Celles-ci surviennent généralement au pic de lactation mais sont rarement responsables de mortalité quand on prend la précaution de séparer plusieurs fois par jours les chiots gloutons des mamelles de leur mère. Cette manoeuvre semble préférable à un tarissement médical sauf lorsque la santé de la mère l'exige.

Infections virales maternelles

L'herpès-virose canine (CHV) représente une cause de mortalité des chiots au cours de la première semaine de vie qui devient actuellement très préoccupante dans l'espèce canine.

En effet, en France, près de 50 % des éleveurs qui sont confrontés à une baisse du taux de fécondité des lices, un accroissement de la mortalité néonatale hébergent sans le savoir des reproducteurs atteints d'herpès-virose canine.

L'infection à herpès virus est souvent très discrète chez les adultes. Ce virus se développe dans les muqueuses qui sont habituellement plus froides que la température corporelle (muqueuse génitale, oculaire et respiratoire) à la faveur d'un stress, d'une surinfection, d'une immunodépression ou d'une période d'activité sexuelle.

Chez le mâle comme chez la femelle, ce virus provoque parfois l'apparition sur les muqueuses génitales de papules difficiles à mettre en évidence sans un examen attentif (extériorisation complète des bulbes érectiles chez le mâle, spéculum vaginal chez la femelle) mais qui sont parfois responsables de refus de saillie.

La contamination se fait essentiellement par voie vénérienne, à la faveur d'une saillie naturelle effectuée par un étalon extérieur en cours de réactivation virale.

Infections bactériennes

Les germes incriminés dans la plupart des septicémies néo-natales ou dans le syndrome du lait toxique sont généralement retrouvés dans la flore vaginale de toute chienne saine. La simple antisepsie vaginale pré-partum est conseillée.


Parasites digestifs

Les parasites les plus fréquemment rencontrés chez les chiots sont les helminthes (ascarides, trichures, ankylostomes, taenia) et les protozoaires (giardia et coccidies).

La période d'activité sexuelle des chiennes est un facteur aggravant le risque de parasitisme helminthique des chiots car elle devient propice à la multiplication et non plus seulement à la survie des parasites tels que Toxocara canis, Uncinaria stenocephala et, à un moindre degré, Ankylostoma caninum.

La modification du statut hormonal (et notamment les variations de l'imprégnation progestéronique) de la lice favorise en effet le réveil des larves en hypobiose (sorte d'hibernation) et leur migration vers l'utérus et les mamelles.

Durant cette période, quels que soient les efforts de vermifugation entrepris, les foetus, puis les chiots ne peuvent généralement pas échapper à l'infestation.

L'objectif consistera donc à tenter de réduire la pression parasitaire en agissant à la fois sur les mères, les chiots et l'environnement.

Affections buccodentaires

Le contrôle des incisives de la mère est rarement effectué avant la mise bas alors qu'il importe de ne pas négliger leur rôle dans le cisaillement du cordon ombilical à la naissance des chiots.

La qualité de l'affrontement des arcades dentaires importe autant que la présence de tartre et/ou de gingivite.

Les mères brachycéphales ou prognathes rencontrent naturellement plus de difficultés à accomplir cette tâche et exposent leurs chiots à des hémorragies du cordon (internes ou externes) et à des infections ombilicales qui risquent de se compliquer de hernie ombilicale, d'abcès de paroi, de péritonite, voire même de septicémie néonatale.

Pour limiter ces risques infectieux, il est possible de recourir, semble-t-il avec succès sur ces femelles, à des pastilles bio-adhésives de chlorhexidine au cours au cours de la période péripartum
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MessageSujet: Causes de la mortalité néonatale - suite   Les causes de mortalité néonatale Icon_minitimeMar 23 Juin 2009 - 12:23

Suite

FACTEURS DE RISQUE LIES AU CHIOT

Une étude récente a montré que la mortalité des chiots avant sevrage était de 17,4 % alors qu'elle tombait à 4 % après le sevrage.
Les pertes les plus importantes surviennent au cours de la première semaine (55,6 %).

Le sevrage induit, quant à lui, un nouveau pic de mortalité qui s'éteint à partir de la 12e semaine.

Ces résultats montrent que l'effort de prévention doit se concentrer essentiellement sur la première semaine.

Hypoxie
La parturition et les premiers mouvements respiratoires du chiot constituent incontestablement la période la plus critique pour le nouveau-né.
Pour prévenir l'hypoxie néonatale du premier jour, les vétérinaires disposent maintenant de plusieurs outils :
Estimation de la maturité pulmonaire des chiots par le dosage de progestérone, la chute de la progestéronémie maternelle pulmonaire des chiots par le dosage de progestérone, la chute de la progestéronémie maternelle étant concomitante de la mise en place d'un surfactant lipoprotéique indispensable au déploiement des alvéoles pulmonaires.

Cet outil a considérablement diminué la mortalité néonatale consécutive aux césariennes trop précoces, notamment chez les races brachycéphales
- Le cas échéant, aide manuelle à la mise bas en cas de part languissant (surtout lors de présentation postérieure qui est un facteur de risque supplémentaire de mortinatalité par augmentation du délai d'expulsion) ou aide médicale précoce pour réduire la période de risque d'inspiration de liquide amniotique sachant que le principal facteur stimulant du premier mouvement inspiratoire ne semble pas être le désengrènement placentaire mais plutôt la dépression thoracique qui fait suite à la compression pelvienne (augmentation de la PCO2 dans les vaisseaux ombilicaux).- Maîtrise de l'anesthésie et du réveil lors de césarienne.
- Désobstruction du carrefour des voies aériennes supérieures des chiots par aspiration du liquide amniotique à l'aide d'une poire à lavement.
- Manoeuvres (réchauffement, frottements, etc.) et traitements de réanimation classiques des chiots (notamment stimulants respiratoires bulbaires et masque à oxygène) ;

Hypoglycémie
Tout comme le porcelet, le chiot à la naissance ne dispose pas de tissu adipeux brun autorisant la thermogenèse sans frisson. Ses réserves glycogéniques musculaires et hépatiques sont très limitées (autonomie de quelques heures après la naissance) et difficilement mobilisables, ce qui le prédispose classiquement à l'hypoglycémie au cours des 15 premiers jours. L'apparition de crises d'hypoglycémie (convulsions suivies d'apathie) dépend essentiellement de la rapidité de la prise colostrale et de la température ambiante.

La prévention de la mortalité par hypoglycémie dans les premières heures passe donc d'abord par le réchauffement puis par la mise à la mamelle précoce (fourniture de glucose par hydrolyse du lactose) et enfin, si les manoeuvres précédentes sont insuffisantes, par l'injection de sérum glucosé isotonique.

Hypothermie
A la naissance, l'évaporation du liquide amniotique entraîne selon le principe du climatiseur, un refroidissement proportionnel à la surface corporelle du chiot. Ce phénomène explique pourquoi les chiots de petites races sont plus exposés à l'hypothermie que les chiots de grande race du même âge.

Comme pour la glycémie, la température du chiot est étroitement reliée à la précocité de la première tétée et à la quantité de colostrum ingérée.

Aucun outil de prévention de l'hypothermie n'est idéal : Lorsque des températures extrêmes sont requises, et spécialement lors d'infection par le CHV, les couveuses et incubateurs nécessitent la séparation des chiots de la mère.

Il est donc nécessaires de prendre quelques précautions :
- tester longtemps avant la mise bas l'aptitude de la mère à supporter des températures élevées en maternité (l'accélération de la fréquence respiratoire est un bon témoin de la saturation de ses capacités de régulation thermique),
- ne pas séparer la mère de l'ensemble de sa portée mais placer les chiots à tour de rôle dans une couveuse lors d'hypothermie,
- laisser à la mère la possibilité de voir son chiot à travers la vitre de la couveuse,
- réchauffer les chiots très progressivement pour éviter une défaillance cardio-respiratoire,
- surveiller particulièrement les portées de faible effectif dont les chiots peuvent difficilement se réchauffer par blotissement,- assurer aux chiots et à la mère un gradient thermique au sein duquel chacun pourra trouver la température qui lui convient.

Déshydration
Les facteurs de risque de déshydratation chez le chiot au cours des 15 premiers jours sont fonction du rapport poids/surface (plus faible chez les chiots de petite race), de l'immaturité de la filtration rénale, de la température et de l'hygrométrie ambiante, du bon déroulement des tétées et des éventuelles diarrhées qui passent encore trop souvent inaperçues à cause du léchage maternel (on ne voit alors souvent que des "queues mouillées").

La prévention de la mortalité par déshydratation passe d'abord par son diagnostic (signe du pli de peau, pesées régulières dans les premiers jours), par la maîtrise des paramètres précités (utilité des humidificateurs) et, le cas échéant, par une réhydratation par voie orale ou parentérale.

À l'inverse, les risques d'hyperhydratation ne sont pas négligeables chez le chiot tant qu'il n'est pas capable de réguler sa filtration rénale.

Manque de soins à la naissance
Sans rappeler les classiques principes de réanimation bien connus (aide à la mise bas, rupture de la poche amniotique, aspiration des mucosités, stimulation des premiers mouvements inspiratoires, etc.), il convient d'insister ici particulièrement sur l'utilité de l'antisepsie régulière du cordon avant sa cicatrisation complète en se rappelant que la cavité buccale de la mère (par le léchage des loches et de la région périnéale des chiots notamment) et la litière sont les principaux facteurs de risque de contamination du cordon.

Autres causes de mortalité néonatale

Les causes de mortalité néonatale chez le chiot sont nombreuses et variées, mentionnons toutefois,
- Le syndrome hémorragique qui, lorsqu'il est lié à la mauvaise conservation de l'aliment maternel, peut être efficacement prévenu par l'administration prolongée de vitamine K1 à la mère et aux chiots.
- Le syndrome hémolytique qui, s'il s'avérait trop fréquent dans une lignée, justifierait le typage sanguin des parents avant leur accouplement ou, au moins, avant toute transfusion pratiquée sur la mère.
- Le syndrome du chiot nageur (membres postérieurs en grenouille), quant à lui, peut laisser espérer, dans les cas les moins graves, une accélération de la récupération par toute stimulation sensorielle des coussinets postérieurs (à l'aide d'une brosse à dents par exemple), une solidarisation provisoire des membres postérieurs par des "menottes" d'élastoplaste et, naturellement, par l'installation du chiot sur un sol plus rugueux. Les traitements à base de vitamine E et sélénium n'ont pas donné de résultats significativement différents par rapport aux récupérations spontanées parfois observées.
- La mortalité néonatale iatrogène (c'est-à-dire provoquée ou tout au moins précipitée par des traitements médicaux dont le choix et la posologie ne tiennent pas compte de la sensibilité et de la pharmacocinétique différentes de l'adulte). Les principales contre-indications et posologies médicamenteuses sont maintenant suffisamment bien connues des vétérinaires pour s'y référer avant chaque décision thérapeutique concernant la mère ou les chiots.
- Les diarrhées du chiot qui font trop généralement l'objet d'une médication systématique alors qu'il suffit le plus souvent d'adapter la quantité, la qualité ou la fréquence d'ingestion de l'aliment (qu'il s'agisse du lait maternel, du lait de remplacement ou de l'aliment sevrage) afin de s'adapter à la lente maturation de l'équipement enzymatique digestif des chiots (lactase et amylase notamment).
- Les infections virales dont la prévention, quand elle est possible, passe par l'immunisation passive (colostrum, sérothérapie) ou active (vaccination).

Les infections bactériennes
De nombreuses bactéries responsables de septicémies ou de diarrhées néo-natales chez le chiot peuvent être retrouvées également chez des animaux cliniquement sains. L'apparition des symptômes chez les chiots dépendra donc généralement du nombre de bactéries en cause et de la protection immunitaire de l'animal dépendant du statut immunitaire de la mère, de l'absorption du colostrum, de l'âge du chiot, du microbisme ambiant, du stress et de nombreux facteurs individuels.

On comprend donc qu'il est difficile d'incriminer une bactérie sous prétexte qu'elle a été mise en évidence lors d'un seul examen bactériologique des selles.

Ceci étant, les bactéries les plus couramment pathogènes chez les chiots sont :

Les germes responsables de mammites chez la mère (syndrome du lait "toxique") qui peuvent entraîner des gastro-entérites particulièrement graves chez les chiots se traduisant par une rapide déshydratation et un anus violacé et protubérant dit "en chou-fleur". Le retrait des chiots et l'allaitement artificiel permettent alors de soustraire la portée aux risques d'embolisation des germes intestinaux (septicémie).

La présence d'abcès cutanés (staphylocoques) chez la mère peut également entraîner des septicémies néo-natales chez les chiots. Ces dernières peuvent également provenir d'infections ombilicales, notamment lorsque la mère est atteinte de prognathisme, car cette malocclusion dentaire lui cause quelques difficultés pour cisailler les cordons.

- Les colibacilles transmis par les selles, le lait ou le pelage de la mère.
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