Le Border Terrier est originaire des "Monts Cheviots" dans le "Northumberland" qui séparent l'Angleterre de l'Ecosse d'où son nom de "Border" qui signifie frontière en anglais.
C'est une race fort ancienne. Elle faisait déjà partie de la vie des habitants du Nord de l'Angleterre à la fin du 17éme siècle, des gravures le montrent d'ailleurs participant aux chasses à courre auprès des seigneurs.
Mais il était aussi le compagnon des paysans et des bergers qui trouvaient en lui un formidable auxiliaire pour débarrasser les fermes des nuisibles mais également pour les aider à remplir la marmite.
Les renards abondaient dans les montagnes de cette région aussi pour chasser ces prédateurs, il fallait un chien qui soit courageux, qui puisse suivre le cheval, mais aussi entrer au terrier, même profond pour suivre le renard. Il devait être fort, résistant et infatigable afin d'affronter ces activités dans un terrain pénible et dangereux.
Il a souvent été décrit ainsi : "Le bon border doit avoir les pattes assez longues pour suivre un chasseur à cheval, mais assez courtes pour forcer un renard jusqu'à l'intérieur de son terrier; le cœur assez solide pour supporter la fatigue d'une chasse à courre; l'humeur assez pacifique pour s'entendre avec les Fox Hounds de la meute; enfin le museau assez court et les mâchoires assez fortes pour qu'il puisse d'un seul coup de dent partager un rat en deux.
Le BT est une des nombreuses races de Terriers de travail à apparaître le long des frontières ("frontière" en anglais se traduit par "border" d'où son nom) de l'Angleterre et de l'Écosse où les Terriers ont été utilisés depuis des siècles pour chasser les renards, les loutres et la vermine.
On On pense que le Border, le Bedlington, et le Dandie Dinmont ont un ancêtre commun. Le Border a rarement été recherché pour son apparence. Toutefois, son pelage brun ordinaire et ses manières effacées en public cachent un compagnon joyeux et sensible pour ceux qui aiment vivre avec un Terrier créé pour penser par lui-même.
Des BT peuvent être identifiés dans des scènes de chasse peintes au dix-huitième siècle, suivant derrière les chevaux et la meute de Chiens Courants ("Hounds"), manifestement équipés et déterminés à arriver à temps pour ne rien manquer de l'action.
La race a probablement acquis son nom du fait qu'elle a été utilisée comme chien de travail au terrier par la Border Foxhounds depuis 1869. Pendant plusieurs siècles, des Terriers répondant à la description du Border ont été utilisés dans les comtés bordant les frontières de l'Angleterre et l'Écosse par les bergers, les fermiers et les braconniers qui avaient besoin d'un Terrier capable de chasser la proie jusque dans sa tanière pour la tuer ou la faire sortir, mais s'intégrant aisément dans la famille une fois le travail accompli.
Le BT, comme race en tant que telle, a été présenté pour la première fois dans des foires agricoles du Northumberland à la fin du dix-neuvième siècle. Ils ont été reconnus comme une race par le Kennel Club de Grande-Bretagne en 1920 et par l'American Kennel Club en 1930.
Dès le début, les éleveurs et les propriétaires de Border Terriers ont craint que la reconnaissance par les clubs canins ne mène à la modification de l'apparence et du tempérament du Border et se sont efforcés de maintenir ces caractéristiques qui empêchent le Border Terrier de simplement devenir un autre membre du groupe des Terriers.
Créé à l'origine comme chien de travail au terrier, les plus importantes caractéristiques du Border sont toujours celles nécessaires pour l'accomplissement de son travail.
Le travail d'un Terrier est de suivre sa proie sous terre, de l'acculer et, de la tuer ou de la harceler suffisamment pour la faire sortir de sa tannière.
Les qualités physiques et mentales inhérentes au Border sont le résultat de générations de sélection, et lui permettent de faire son travail avec la plus grande efficacité possible et un minimum de blessures pour lui-même.
Anne Roslin-Williams, éleveuse anglaise respectée et photographe de Border Terriers, écrit, dans son livre The Border Terrier, Third Edition, au chapitre concernant le Standard de la race, « Bien que le Standard ait été critiqué pour la place qu'il laisse à l'imagination, je maintiens que si quelqu'un connaît la tâche d'un Terrier au travail et qu'il a pris la peine d'étudier l'anatomie du chien à partir d'une source fiable, le Standard ne fait que mettre la touche finale à la tapisserie du Border Terrier. »